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Fonds d'investissement européens, les eurodéputés pointent les retards


16 février 2017

Le Parlement européen a adopté, jeudi 16 février, des mesures qui visent à réduire les retards dans la mise en œuvre des Fonds structurels et d'investissement (FSI) européens.

 

Les eurodéputés ont pointé du doigt un retard de la mise en œuvre des fonds structurels et d’investissement (FSI) européens. Jeudi 16 février, le Parlement européen a adopté largement une résolution demandant de faciliter l’accès aux fonds européens pour les Etats et les entreprises de l’Union afin qu'ils puissent financer plus rapidement des projets innovants.

20170216-SC 16808761_10154817561828564_938644118_n.jpgAu cours du débat, l’eurodéputé néerlandais Lambert van Nistelrooij  (PPE, centre-droit) a rappelé que les FSI lancés en 2011 ont permis « la création de plus d’un million d’emplois dans l’Union. Près deux millions d’entreprises sont soutenues par les différents fonds et 40.000 petites et moyennes entreprises ont vu le jour ».

Avec 454 milliards d’euros, distribués entre 2014 et 2020, le FSI constitue l’un des principaux budgets de l’Union européenne. Son but : soutenir l’investissement afin de favoriser l’emploi et améliorer les salaires. Il vise aussi à mettre en place une politique de cohésion pour réduire les inégalités entre les régions européennes et  soutenir les territoires plus faibles.

Selon l’eurodéputé néerlandais, cette enveloppe aurait pu être multipliée par deux ou par trois si le plan de cohésion n’avait pas connu des retards de mise en oeuvre. « Pour éviter ces retards, il suffit qu’il y ait une meilleure communication entre les structures de la Commission européenne, les États et les autorités nationales et régionales, préconise également Constanze Krehl (S&D, sociaux-démocrates). Cela permettrait d’élaborer des politiques de soutien adaptées pour chaque  région, en tenant compte de leurs conditions de développement. »

Les conditions d’accès à ces fonds sont également décriées et jugées parfois trop sévères. Pour l’eurodéputé français Younous Omarje (GUE/NG, gauche radicale), « il est urgent de simplifier ces conditions. Depuis de nombreuses années, les fonds structurels ont été soumis à des règles d’austérité trop strictes. Il faut accorder une souplesse suffisante aux États membres et aux régions pour faire face à de nouveaux défis, tels que ceux liés à l’immigration. »

 

texte et photo naoufel el khaouafi

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