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La Californie, l'Oregon et l'Etat de Washington brûlent. Les pires incendies qu'ait connus l'Amérique depuis 1987, date où des données ont commencé à être répertoriées. 35 morts et des milliers de pompiers mobilisés. Rien ne semble arrêter ces méga feux qui s'étendent sur 1 500 kilomètres. Plus de deux millions d'hectares sont partis en fumée, soit 150 fois la taille de Paris. Le 9 septembre, San Francisco s'est réveillée enveloppée d'un voile orange. A tel point que les Américains ont surnommé cette journée « Le jour où le soleil ne s'est pas levé ». Une semaine après, ce voile orange a atteint Vancouver, au Canada. Pour vous montrer l'ampleur de la catastrophe, nous avons sélectionné pour vous plusieurs images impressionnantes.
Après deux heures passées à répondre aux questions des sénateurs, l'audition du professeur Raoult est terminée. Le scientifique a profité de cette prise de parole pour critiquer la lenteur des délais de réponse pour les tests PCR. Il a aussi évoqué le nombre insuffisant de médecins en France.
Vancouver était lundi la ville la plus polluée du monde. La mairie a réagi en mettant en place des espaces avec filtres à air à haute efficacité. Et quand ce n'est pas la ville canadienne, Portland et Seattle se succèdent en tête de ce classement, suivies de près par Los Angeles.
Autre inquiétude : la qualité de l'air, irrespirable sur l'ensemble de la côte ouest. Les rejets de monoxyde de carbone ont infesté tout le littoral et les fumées ont déjà atteint l'Europe.
Plusieurs dizaines de milliers de pompier tentent de repousser les flammes. Au moins 31 personnes ont péri depuis septembre dans les incendies qui frappent la côte ouest et les autorités craignent un "nombre considérable de morts" ( Andrew Phelps, directeur des services de gestion des urgences de l'Oregon ).
Guillaume Carlin
France Bleu rapporte 87 cas positifs parmi les étudiants de l'Institut national des sciences appliquées de Toulouse (INSA). Le directeur de l'école d'ingénieur, où un protocole sanitaire a été mis en place, dénonce des "comportements irresponsables" à l'extérieur du campus. Des rassemblements dans des bars du centre-ville, sans respect des gestes barrières, seraient en partie responsables de ce retour de tests positifs le week-end dernier.
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