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Comment les services de l’Etat accompagnent les éleveurs victimes du loup ?
Lorsqu’un éleveur suspecte une attaque de loup sur des bêtes, l’Office français de la biodiversité (OFB) se déplace pour effectuer un constat. Si la conclusion ne permet pas d’exclure le loup, la direction départementale des territoires (DDT) indemnise l’éleveur et propose de prêter des filets électrifiés.
"Il y a une volonté politique de faire revenir le loup et les éleveurs ne peuvent pas être les seuls à en payer le coût", estime Jean-François Huckert, dont les chèvres ont été attaquées deux fois pendant l’été, à Grendelbruch.
Une gestion que critique durement Thomas Pfeiffer : "Dans la loi, les éleveurs doivent disposer d’au moins deux dispositifs de protection pour pouvoir être indemnisés, c’est-à-dire avoir des clôtures électrifiées, des chiens de garde ou des aides-bergers. Mais aujourd’hui, les éleveurs sont remboursés dans tous les cas, même s’ils n’ont pas ces dispositifs", lance le professeur d’histoire. Il regrette que le financement public ne serve pas à prévenir les attaques.
Pour Jean-François Huckert, "c’est normal que les éleveurs soient indemnisés pour leurs chèvres tuées". Il raconte également le stress de ses bêtes, qui n’est pas pris en compte dans l’indemnisation : "J’ai un bouc dont les poils noirs sont devenus blancs après l’attaque du loup, je ne sais pas si c’est le stress qui a causé ça, mais c’est impressionnant", soupire l'éleveur.
Des pièges photographiques ont capturé le passage d’un loup dans la nuit du 23 août. Deux autres clichés avaient été relevés dans ce secteur de la vallée de la Bruche, au début de l’été. Des photos qui confirment le pressentiment des éleveurs, dont au moins quatre ont été victimes de prédations sur leurs troupeaux.
Combien y a-t-il de loups en Alsace ?
Difficile de répondre à cette question pour Thomas Pfeiffer, spécialiste local du loup. Ce passionné et professeur d’histoire au collège de Truchtersheim travaille depuis des dizaines d’années sur ce grand canidé. "Il y a probablement quatre ou cinq loups en Alsace mais on ne peut pas donner de chiffre précis. Ce sont des animaux qui bougent beaucoup car ils recherchent des partenaires", détaille-t-il.
Pour ce qui est de la vallée de la Bruche, il n’est pas possible de dire si c’est le même animal qui apparaît sur les photos prises depuis le mois de mai. Seule une analyse génétique permettrait de l’attester. La préfecture du Bas-Rhin semble penser qu’un seul loup se balade dans le secteur de Grendelbruch, mais elle reste prudente et précise qu’il est possible que d’autres animaux traversent la région.
0 km : Pas de repos pour le vainqueur du jour, toujours en train de mouliner sur son home-trainer pour faciliter sa récupération. C'est fini en revanche pour nous. Merci de nous avoir suivis sur ce live et à demain pour la dernière étape alpestre ! Elle mènera les coureurs de Méribel à La-Roche-sur-Foron.
The #TDF2020's toughest summit just wasn't enough,@SupermanlopezN clearly can't wait to get back on the bike!
Le sommet du #TDF2020 ne suffisait pas pour @SupermanlopezN, il ne veut pas quitter son vélo !#TDF2020 pic.twitter.com/ayympHGyVR
— Tour de France™ (@LeTour) September 16, 2020
Pour freiner la propagation du coronavirus dans les Bouches-du-Rhône, le préfet avait imposé le port du masque de 6h à 2h dans 27 communes où le taux d'incidence dépasse le seuil d'alerte (100 cas pour 100 000 habitants sur les sept derniers jours). Mais voilà, deux jours plus tard, seules 17 communes sont toujours concernées par l'arrêté, la préfecture ayant revu ses exigeances à la baisse.