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Il y a effectivement une volonté forte du Parlement de mettre en avant l’utilisation de ce nouveau levier. De nouvelles contributions au budget de l’Union devraient, je l’espère, voir le jour dans les années à venir, par exemple avec de nouvelles taxes européennes. Le texte avalise l’utilisation de ces futurs fonds pour le remboursement du plan de relance. Nous attendons les ratifications nationales pour finaliser le processus et voir comment cela fonctionnera, le Parlement veillera à la bonne utilisation de cet argent.

Notre travail au Parlement a été avant tout le cadrage du champ d’application de ce plan de relance. Notre but était d’améliorer la proposition de la Commission, en apportant la légitimité des citoyens européens que nous représentons. Selon moi c’est l’importance accordée à la jeunesse dans ce rapport qui est la plus grande avancée. Si nous voulons que la prochaine génération adhère à l’Union européenne, nous devons en tenir compte. La pandémie a eu des effets néfastes sur elle à tous les niveaux : éducation, emploi et socialisation. Il était naturel de proposer des solutions pour financer l’avenir des jeunes. L’autre aspect très important est celui de la transparence et du contrôle. Nous voulons nous assurer que toutes les dépenses puissent être consultées par les autorités de régulations européennes afin de vérifier les bénéficiaires. Nous devons garantir aux citoyens européens que l’argent sera utilisé de la manière la plus efficace possible.

Depuis sa présentation en juillet 2020, le plan de relance européen a suscité de véritables passes d’armes entre les Etats membres. En a-t-il été de même au sein du Parlement ?

En ce qui concerne le remboursement du plan de relance, pensez-vous que l'Union européenne doive se doter de nouvelles ressources propres ?

L’accord trouvé au Parlement permet la mise en place effective du plan de relance européen. Êtes-vous satisfait de ses orientations finales ?

Carine Kanimba, la fille de Paul Rusesabagina, se félicite de la position du Parlement européen sur cette affaire : « voter cette résolution est une déclaration symbolique forte envers le Rwanda. Il faut les prévenir que le monde regarde ».

Marie Petitjean

Le 11 février, le Parlement européen a adopté à une écrasante majorité (659 voix pour, 1 contre, 35 abstentions) une résolution demandant que « les autorités rwandaises lui donnent accès à un procès juste, équitable et encadré par les normes internationales ». Etant donné sa nationalité belge, il est d’autant plus important que « l’Union européenne s’assure de la protection de ses droits » a insisté l'eurodéputée polonaise Ewa Kopacz (ECR, souverainistes). Pour son homologue Hilde Vautmans (Renew, libéraux), voter cette résolution c’est aussi le moyen de demander une « enquête internationale et indépendante » afin d’éclaircir ses conditions mystérieuses d’arrestation et de détention.

L’eurodéputé roumain Dragoș Pîslaru (Renew, libéraux) a porté le rapport sur le plan de relance de 750 milliards d’euros qui a été adopté par le Parlement européen le 10 février. Selon lui, les eurodéputés ont réussi à dépasser leurs différents pour faire entendre leur voix.

Lutte contre la désinformation

Les interrogations qui tournent autour de sa « disparition forcée » comme le qualifie Human Rights Watch sont multiples. Le 27 août 2020, alors qu’il était en voyage d’affaires à Dubaï, Paul Rusesabagina, a été forcé de monter dans un jet privé pour atterrir à Kigali. Incarcéré depuis, il s’est vu refuser le droit à un avocat de son choix et reste dans l’attente d’un procès qui devrait débuter le 17 février.

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