Le module est validé, il peut être inséré dans un article pour être consulté par les internautes.
Dans son futur plan de sobriété, le gouvernement prévoit l’extinction des publicités lumineuses de nuit, une mesure jugée insuffisante pour un collectif d’associations. À Strasbourg, la mairie se veut exemplaire, mais bute sur les obstacles.
Tout au long de sa carrière, Godard divise, mais ne laisse personne indifférent. Ours d’or en 1965 à Berlin, Alphaville est un pamphlet futuriste, glacial et sombre. Dans le futur, un agent secret, Lemmy Caution, est envoyé en mission dans une cité déshumanisée. Seule la logique est autorisée, les sentiments, eux, sont prohibés. Dans ce film, Godard cible les sociétés totalitaires : « Je dois presque tout à la critique. (...) Je me considère toujours comme un critique. Je critique la société, au moyen de films ».
Un presque ministre ?
Une distinction qui n’a pas duré. L’élu a vivement critiqué les deux principaux candidats à la primaire des Républicains. Il a accusé Éric Ciotti de « dérive idéologiques », estimant que ce candidat ne représentait pas dignement les valeurs de LR. Il avait enfoncé le clou dans un communiqué, en chargeant également la candidate malheureuse à l’élection présidentielle, Valérie Pécresse. Il accuse celle-ci de faire preuve de complaisance à l’égard de son concurrent. « Valérie Pécresse serait prête à gouverner avec Éric Ciotti alors que lui-même se déclare prêt à gouverner avec Eric Zemmour. » Il se désolidarise de la primaire et refuse de choisir l’un ou l’autre candidat. Cette position lui coûte son siège de vice-président et lui a valu de vives critiques de la part de la présidente de la région Île de France : « Si Gaël Perdriau souhaite devenir ministre d’Emmanuel Macron, c’est son choix. » Être ministre, s’il assure que l’idée ne « l’excite pas », comment penser qu’elle ne l’a jamais caressé ?
Après la réélection d’Emmanuel Macron en 2022, Gaël Perdriau ressort de son fief ligérien pour diffuser sa vision pour les Républicains. Il prétend avoir la clef de la survie de son parti : gouverner avec la République en marche. Dans une tribune publiée dans Le Point le 27 avril dernier, il exhorte son parti de demander « à Emmanuel Macron un contrat de gouvernement ». Selon lui, les Républicains devaient, pour éviter de dériver à l’extrême droite, se retrouver avec le parti présidentiel sur des valeurs communes. De là à dire que quelques mois avant sa chute en plein vol, le maire s’imaginait occuper un ministère pour avoir inspiré une telle union de gouvernement, il n’y a qu’un pas.
Amjad Allouchi
Le rapport de Peiter Zatko tombe à pic pour Elon Musk qui cherche à retirer son offre d'achat du réseau social, affirmant qu’il lui ment sur le nombre de faux comptes. L’estimation de vente à 44 milliards de dollars risque de tomber à l’eau.
Clémence Blanche
Édité par Corentin Chabot
Le couple tournera plusieurs films ensemble. Dans Pierrot le fou, Jean-Luc Godard se fait plaisir. Alors que la Nouvelle Vague commence à décliner, il livre un feu d’artifice narratif et visuel. Avec une nouvelle fois Jean-Paul Belmondo en tête d’affiche, Pierrot le fou raconte l’histoire de Ferdinand, un triste père de famille qui décide de tout quitter pour une autre femme. À l’instar de son rôle dans À bout de souffle, Belmondo se lance une nouvelle fois dans un long périple. Cette fois, à travers la France. « Ce film est comme un tableau, un paysage », assure Godard en 1965, au festival de Venise.
Cryptonyme: «Mudge». Profession : expert en sécurité réseau. Fait d’armes : hackeur capable de «faire tomber internet en 30 minutes». Palmarès : médaille du service civil exceptionnel du ministère de la Défense américaine. Dernier fait en date : lanceur d’alerte sur les failles de sécurité de Twitter.
C’est un rapport accablant qu’a remis Peiter Zatko, alias «Mudge», aux médias américains The Washington Post et CNN, le 23 août dernier. L’ancien chef de la sécurité du réseau social a apporté 84 pages de preuves de «flagrantes déficiences de sécurité» de son ancienne entreprise.
D’après son rapport auquel CNN a eu accès, Twitter serait en effet «mal géré», dans un environnement d'entreprise «chaotique et imprudent». «Mudge» explique que «l’oiseau bleu» n’accorde pas d’importance à la recherche et à la suppression des faux comptes. Pis, le lanceur d’alerte avance «qu'un ou plusieurs employés actuels pourraient travailler pour un service de renseignement étranger».
Sept hippies devant le Sénat
La réponse du Congrès, à qui le rapport a également été envoyé, n’a pas tardé. L’informaticien de 51 ans était convoqué mardi 13 septembre devant une commission du Sénat des Etats-Unis pour détailler ces révélations.
Mais ce n’est pas le premier coup d’éclat de l’hacktiviste américain. En mai 1998, aux côtés de six autres membres du collectif de hackers L0pht, il s’était déjà prêté au jeu des questions des sénateurs. Ce célèbre groupe de chercheurs en sécurité informatique basé à Boston dans le Massachusetts avait exposé les failles de sécurité d’Internet. Notamment le phénomène de buffer overflows, qui consiste à envoyer des milliers de données inutiles à un serveur pour le rendre inutilisable, et dont le code est toujours utilisé et disponible sur internet. A l’époque, leur image de hippies aux longs cheveux hirsutes et aux petites lunettes avait marqué les esprits.
Une aubaine pour Elon Musk
Depuis, la réputation de Peiter Zatko n’est plus à prouver. La Silicone Valley toute entière se l'arrache, de Google à Stripe (une entreprise de services de paiement en ligne). Puis, barbe rasée de près et cheveux peignés, il apparaît en costard sur la photo officielle de la Darpa, l'agence de recherche du Pentagone où il a travaillé en tant que chef de la cybersécurité.
En juillet 2020 Jack Dorsey, le fondateur et ancien patron de Twitter le recrute. Mais en janvier 2022, «Mudge» affirme avoir été licencié après avoir fait remonter les problèmes de sécurité au sein même de l’entreprise. Twitter, de son côté, affirme qu’il cherche uniquement à se venger d’un licenciement pour insuffisances professionnelles. Des explications jugées inacceptables par la communauté d’informaticiens admiratifs de son travail, comme Robert M. Lee, co-fondateur et PDG d’une entreprise de cybersécurité: «Hey @Twitter pendant que vous vous occupez de @dotMudge, recourir à une campagne de dénigrement contre lui est une idée vraiment stupide. Son caractère, ses compétences, son leadership, etc. sont parmi les plus appréciés et les mieux documentés de la communauté. Votre réponse est révélatrice. Concentrez-vous sur les faits.»
« Et mes fesses, tu les aimes mes fesses ? » C’est la fameuse réplique lâchée par Brigitte Bardot à Michel Piccoli, nouveau duo d’acteur iconique, dans Le mépris, sixième film de Jean-Luc Godard, son plus grand succès. Adaptation du roman éponyme d’Alberto Moravia, le film met en scène la destruction progressive et inexorable d’un couple. L’œuvre doit beaucoup à ce lyrisme rare chez Godard. Ce dernier propose une de ses œuvres les plus intime. Pour beaucoup, le cinéaste y transpose son propre vécu avec sa compagne, l’actrice Anna Karina. Ils se sépareront deux ans plus tard. La sortie du film fait beaucoup parler. Quand on lui demande, en 1964, ce que provoque cette agitation chez lui, Godard répond : « Ça m’est complétement égal, tant que les gens vont voir les films que je fais ».
Il a gravi les échelons pour être respecté dans son parti, il est aujourd’hui poussé vers la sortie. L’affaire du chantage à la sextape, révélée par Mediapart, risque de couper court à ses ambitions. Le maire de Saint-Étienne, Gaël Perdriau, a une longue carrière à la droite de l’échiquier politique stéphanois. Aujourd’hui, il est accusé d’avoir fait chanter son premier adjoint, Gilles Artigues, à l’aide d’une vidéo à caractère sexuel.
Dès 1995, un an avant de rejoindre le Parti républicain, il est candidat aux élections municipales à Saint-Étienne sur la liste de Michel Thiollière. Il mise sur le bon cheval, le sortant, et est élu au conseil municipal en continu depuis ce premier mandat.
Dans la majorité jusqu’en 2008, il bascule dans l’opposition lors d’une des rares parenthèses socialistes de la capitale du Forez. Sous la municipalité de Maurice Vincent (PS), le nom de Gaël Perdriau prend de l’ampleur. Il devient le chef du principal groupe d’opposition, l’Union pour l’avenir des Stéphanois, qui rassemble des élus de droite et de la société civile.
L’ascension avant la chute
En 2014, la Commission nationale d’investiture de l’UMP, devenu son parti en 2002, accorde à l’unanimité l’investiture à Gaël Perdriau pour diriger la liste du parti aux municipales. Le parti, aussi, mise sur le bon cheval. À l’âge de 42 ans, Il devient maire de Saint-Étienne. En parallèle de ce mandat, renouvelé en 2020, il est également président de Saint-Étienne Métropole.
En tant que maire, il pointe du doigt l’insécurité dans sa ville. Jusqu’à l’excès de zèle : il fait installer une cinquantaine dans un quartier populaire de Saint-Étienne. Il reçoit un avertissement de la Commission nationale de l’informatique et des libertés, qui estime ses politiques « susceptibles de violer les textes relatifs à la protection des données à caractère personnel ».Il a même connu une envergure nationale d’octobre 2019 à décembre 2021, période pendant laquelle il était vice-président des Républicains.