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Près de 7 millions de téléspectateurs ont plébiscité cet été l’émission de téléréalité Drag Race France diffusée sur France 2. Adapté du show mondial RuPaul’s Drag Race, le programme de divertissement a mis en lumière l’art des performeuses françaises et fait connaître au grand public cette discipline qui s’adresse traditionnellement à la communauté LGBT+. Son but : élire « la grande reine du drag français », celle qui incarne le mieux son double fictif à la féminité exacerbée sur scène.
Un Allemand de 25 ans, schizophrène mais jugé responsable, a écopé de six mois de prison pour vol avec violence par le tribunal correctionnel de Strasbourg, ce jeudi 15 septembre.
« Le coût de l’inaction est bien plus élevé que le coût de la prévention. » C’est ainsi que le roi Charles (encore prince de Galles à l’époque) avait exhorté les États à agir lors de la cérémonie d’ouverture de la COP 26 à Glasgow (Écosse), le 1er novembre 2021.
Depuis les années 1970, Charles prend position pour la planète. Connu pour ses engagements, son jardin de la Highgrove House, où il impose en 1985 une agriculture biologique et bannit tout pesticide, mais aussi son Aston Martin modifiée pour fonctionner en partie au bioéthanol, il a, dès son accession au pouvoir, été qualifié de « roi écolo » par la presse. Pourtant, sa nouvelle fonction lui impose plus de discrétion sur ses opinions.
Un devoir de neutralité
Jugé trop partial pour un futur monarque, Charles est désormais soumis à un devoir de neutralité. En 2018, il avait déjà annoncé avoir pris la décision de ne plus prendre la parole publiquement lorsqu’il monterait sur le trône. Lors de son premier discours en tant que monarque, le samedi 10 septembre dernier, Charles a affirmé vouloir « poursuivre le travail de sa mère », décédée deux jours auparavant, et donc garder pour lui ses convictions personnelles.
Lors de ses entretiens hebdomadaires avec Liz Truss, la nouvelle Première ministre du Royaume Uni, Charles III devrait être confronté à des positions bien éloignées de ses convictions, puisque la nouvelle locataire de Downing street ne fait pas de la lutte contre le changement climatique une priorité. Celle qui est surnommée « l’amie du pétrole » (par les médias français) souhaite notamment revenir sur l'objectif du Royaume-Uni d’atteindre la neutralité carbone d’ici à 2050.
Une couronne pas franchement écolo
La couronne britannique n’est pas non plus connue pour son exemplarité en matière d’environnement. L’an passé, le quotidien The Guardian a révélé que la famille royale, et notamment la reine Elizabeth, a secrètement fait pression sur les ministres écossais pour obtenir une exemption à la loi sur le climat, afin d’éviter que des « pipelines verts » (pour chauffer les bâtiments à l’aide d’énergie renouvelable) ne passent au travers des terres de la famille royale.
Outre Atlantique, les prises de positions de Charles et plus récemment de William, prince de Galles, sur la question de la surpopulation dans un discours proclamé en 2010 au Sheldonian Theater de l’Université d’Oxford, ont été rapportées par le Washington Post. Le prince Charles avait alors nommé la croissance démographique dans les pays émergents, et notamment celle du Nigeria, comme l’une des causes de l’accélération du changement climatique. Des déclarations jugées discriminatoires.
Le bilan carbone de quarante Français
Charles publie chaque année son bilan carbone annuel. D’après le dernier, publié en mars 2022, le souverain a émis 445 tonnes de CO2 en un an. C’est près de quarante fois le bilan carbone moyen d’un Français ou d’un citoyen britannique, selon les estimations de l’Ademe et d’Oxfam Scotland.
Il lui est notamment reproché son utilisation abusive du transport aérien, en jet ou en hélicoptère. En 2021, Charles avait déjà créé la polémique en se rendant à Glasgow, lors de la COP26, en jet privé, pour un trajet de moins d’une heure. Depuis le décès de sa mère Elizabeth II le 8 septembre dernier, le roi Charles III a au moins emprunté sept fois un jet privé, pour des trajets parfois encore plus courts.
Baptiste Candas
Édité par Louise Llavori
La bascule est historique. Jamais un gouvernement suédois ne s’était appuyé au parlement sur les extrémistes des Démocrates de Suède, vainqueurs des élections législatives avec 20,6 % des voix, prenant ainsi le rang de deuxième parti du pays. La droite et l’extrême droite alliées ont remporté 176 sièges, contre 173 pour la gauche sortante, au pouvoir depuis huit ans. « Nous allons remettre de l’ordre en Suède ! », a réagi le chef des modérés Ulf Kristersson. Karin Ridell, directrice du département des Études scandinaves et responsable de la licence LLCER en Études Nord-Européenne de Strasbourg analyse ces résultats.
Comment les Suédois ont-ils réagi à ces résultats historiques ?
La réaction fut différente de celle observée en France lors de l’élection présidentielle de 2002, qui avait vu accéder au second tour Jacques Chirac et Jean-Marie Le Pen. Ce n’est pas dans notre tradition de manifester. En revanche, il y a beaucoup d'inquiétudes pour l’avenir du pays. Les leaders des Verts ont vivement réagi sur les réseaux sociaux. Pour le moment, les Suédois sont dans l’optique de voir ce que cela va donner. Mais une chose est sûre, on est tous un peu bouleversés face à ces résultats.
En 2010, les Démocrates de Suède ont obtenu moins de 6 % des voix et sont entrés au Parlement. En moins de 12 ans, ils sont devenus le deuxième parti du pays. Qu’est-ce qui explique cette progression ?
Il y a plusieurs facteurs. Cela ressemble à ce qu’il se passe en France et plus largement le point de bascule a été 2015. Les discours autour de la crise migratoire et de l’intégration ont alors pris une certaine ampleur. Le parti de gauche social-démocrate suédois était un important mouvement politique au XXe siècle. Il a permis de mettre en place des réformes plus égalitaires pour un modèle scandinave harmonieux. Mais à la fin du XXe, la crise des années 90 et la tendance à la libéralisation de la société ont fait évoluer le modèle. Il y a eu beaucoup de coupes budgétaires et les gens ont souffert. En y ajoutant la crise migratoire et la délinquance, les idées xénophobes et anti-Union européenne ont proliféré.
Les partis de droite et d’extrême droite vont-ils avoir des difficultés pour former un gouvernement ?
Cela ne va pas être facile pour le chef du parti conservateur Ulf Kristersson de former un gouvernement, car il a besoin des Libéraux mais aussi des Démocrates de Suède. Ces derniers sont en très forte position et espèrent des postes. Tous les partis du bloc de droite vont devoir se mettre d’accord sur un modèle politique commun. Le leader des Démocrates de Suède, Jimmi Åkesson et son équipe ont travaillé sur l’image du parti pour le dédiaboliser. Ils se sont victimisés pour se mettre dans une position « personne ne veut travailler à nos côtés ». Je ne suis pas certaine que l’extrême droite puisse obtenir des portefeuilles au sein du gouvernement. Par contre, elle va se positionner en soutien du bloc de droite comme les partis populaires en Finlande ou au Danemark.
L’UE, dont la présidence sera assurée par la Suède en janvier prochain, doit-elle s’en inquiéter ?
Les Démocrates de Suède sont les seuls à s’opposer à l’Europe. Les trois autres partis de droite traditionnelle (Modérés, Chrétiens-démocrates et Libéraux) sont globalement europhiles. Et c’est ça qui va poser problème.
Charlotte Thiede
Édité par Luca Salvatore
Le tennisman a annoncé sur Twitter mettre fin à sa carrière après le tournoi de la Laver Cup, le 23 septembre prochain. Le point final d’un parcours couronné de succès et de multiples records.