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En 1986, Judith Godrèche vit une liaison avec le cinéaste Benoît Jacquot. Le 6 février, l’actrice et réalisatrice porte plainte pour « viol avec violence sur mineure de moins de 15 ans » contre lui. Une enquête préliminaire a été ouverte par le Parquet de Paris.

Qu’est-ce que la cheapflation ? 

Le mot vient de la contraction des mots cheap (« bon marché » en anglais) et  inflation. Elle désigne une pratique qui consiste à réduire la qualité nutritionnelle, soit sa valeur énergétique, tout en augmentant son prix. 

Pour ce faire, les marques réduisent, suppriment ou substituent un ingrédient par un autre moins cher et/ou de moins bonne qualité sans en avertir les consommateurs. Une modification gustative que ces derniers ne détectent pas.

Quelles sont les marques épinglées ? 

L’ONG pointe du doigt six marques : After Eight (Nestlé), Bordeau Chesnel, Findus, Fleury Michon, Maille (Unilever) et  Milka (Mondelez). Toutes ont modifié la composition de certains produits tandis que leurs prix au kilo augmentaient dans les rayons.

Parmi les exemples avancés par Foodwatch, se trouve notamment celui des colins d’Alaska à la bordelaise vendus par la marque Findus. En avril 2023, l'entreprise a diminué la quantité de chair de poisson de 75% à 71%. En parallèle, le prix au kilo du produit a presque doublé (47%). Autre exemple, les bâtonnets « Le Moelleux » de la marque Fleury Michon ont perdu 11% de chair de poisson (passant de 43% à 38%). Or, sur la même période, le prix au kilo a bondi de 40%.

Qu’est-ce qui fâche ? 

Pour identifier ces pratiques, l’ONG indique s’être appuyée sur Open Food Facts (base de données collaborative sur les produits alimentaires) pour identifier les éventuels changements de nutri-score lors  des altérations de composition. Elle a aussi recensé les prix au kilo des anciennes recettes via les catalogues des principaux supermarchés avant de les comparer aux prix actuels, tout en prenant en compte l’inflation. 

Foodwatch a ensuite demandé aux marques de confirmer ou infirmer leurs constats. Ces dernières justifient ces changements par les crises récentes et les difficultés d'approvisionnement. Mais pour Audrey Morice, chargée de campagne chez foodwatch : « C’est l’opacité de la cheapflation qui fâche [...] On a l’impression que les industriels maintiennent leurs marges sur le dos des consommateurs. »

Océane Caillat

Édité par Célestin de Séguier

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