Vous êtes ici

Le module est validé, il peut être inséré dans un article pour être consulté par les internautes.

Les promoteurs ont présenté leur dispositif d'assistance au suicide en juillet. Photo : The Last Resort

La capsule d’assistance au suicide "Sarco" permet de s’ôter soi-même la vie sans l’aide d’un médecin. Sauf que, d’après la conseillère fédérale en charge du ministère de l’Intérieur, elle n’est pas conforme au droit suisse. Plusieurs personnes ont été arrêtées ce mardi 24 septembre après l’utilisation, hier, de cette sorte de sarcophage découvert dans une cabane forestière près de la frontière allemande.

Le parquet du canton de Schaffhouse a ouvert une procédure pénale contre plusieurs personnes "pour incitation et aide au suicide". Elles ont été placées en garde à vue. "La capsule a été saisie et [le corps de la] personne décédée a été transporté (…) pour une autopsie", a précisé la police.

Une vive polémique en juillet

D’après les médias helvétiques, c’est la première fois que cette capsule est utilisée. L’association The Last Resort présente sa capsule de la façon suivante : la personne qui souhaite mettre fin à ses jours s’allonge, répond à une série de questions pour vérifier qu’elle est en capacité de faire un choix et appuie elle-même sur le bouton qui libère de l’azote. La perte de conscience arrive après quelques respirations et la mort au bout de quelques minutes. 

Une Américaine d’une cinquantaine d’années devait être la première à utiliser la capsule, mais, face à la détérioration de son état psychique, elle avait été remplacée. L’annonce de cette première utilisation en Suisse avait déjà provoqué une polémique dans le pays, malgré la légalisation du suicide assisté avec l’accompagnement d’un médecin.

Lucie Campoy avec AFP

[ Plein écran ]

Après la frappe israélienne qui a touché un immeuble, des sauveteurs tentent d'apercevoir des victimes dans les décombres. Photo : AFP

Une enquête a été ouverte par le parquet "pour incitation et aide au suicide", suite à l’utilisation du dispositif lundi.

17 h 15 : L’armée israélienne annonce avoir tué un commandant du Hezbollah

Sur le réseau social X (ex-Twitter), le porte-parole de l’armée israélienne a affirmé avoir “éliminé” un responsable du Hezbollah, Ibrahim Mohammed Kobeissy, lors de la frappe visant Beyrouth. Kobeissi est présenté comme le “commandant du système de missiles et de roquettes de l'organisation terroriste Hezbollah” dans un communiqué israélien.

16 h 55 : Sur Al-Jazeera, l’autrice Belén Fernandez décrit des "tactiques de surveillance orwelliennes"

Dans une opinion publiée mardi dans Al-Jazeera, Belén Fernandez compare les tactiques israéliennes au système totalitaire décrit dans l'œuvre de George Orwell. "L'assaut soudain des explosions d'appareils électroniques libanais et l'intensification de la guerre psychologique orientent les efforts de destruction d'Israël dans une direction encore plus orwellienne qu'à l'accoutumée", soutient-elle.

Le nouveau ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau, a appelé mardi sur CNews et Europe 1 à des "modifications législatives" pour répondre à ce qu'il considère comme "un droit à l'inexécution des peines" en France, répondant à des propos du garde des Sceaux, Didier Migaud.

Moins de 24 heures après leur entrée en fonctions, Bruno Retailleau et Didier Migaud, ministres de l'Intérieur et de la Justice, l'un tenant d'une droite dure, désireux de "rétablir l'ordre", l'autre issu du Parti socialiste, semblent avoir engagé un début de bras de fer.

Pages