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Présentation : Quentin Bérichel
Rédaction en chef : Paula Kersten

Au sommaire de cette édition :

  • Pouvoir d'achat : préoccupation française
  • Johnny Hallyday : ce que dit le testament
  • En Allemagne, la bière n'est plus à la fête
  • La réalité virtuelle s'empare de l'histoire

Présentation : Laurie Colinet
Rédaction en chef : Romane Viallon

Au sommaire de cette édition :

  • Affaire Maëlys : fin de 6 mois de mensonges
  • SNCF : vers la fin du statut de cheminot ?
  • Fusillade meurtrière aux Etats-Unis
  • Apprendre le ski autrement

Présentation : Laurie Colinet
Rédaction en chef : Romane Viallon

Au sommaire de cette édition :

  • Maëlys : "Que justice soit faite"
  • Encore une fusillade aux Etats-Unis
  • Amazon : toujours plus d'investissements en France
  • L'hiver s'installe dans le Grand-Est

Présentation : Paula Kersten
Rédaction en chef : Laurie Colinet

Au sommaire de cette édition :

  • Le baccalaureat fait peau neuve
  • Rougeole : l'épidémie gagne du terrain
  • Stationnement : le nouveau jackpot des villes
  • Célibataire, c'est bon pour la santé !

Présentation : Robert Handrack
Rédaction en chef : Vickaine Csomporow

Au sommaire de cette édition :

  • Vers un service national "obligatoire"
  • Doit-on fixer l'âge du consentement sexuel ?
  • Héritage J.Hallyday : la guerre des clans
  • Manger moins vite ferait maigrir

Présentation : Saloua Taourda
Rédaction en chef : Robert Handrack

Au sommaire de cette édition :

  • JO de PyeongChang : Martin Fourcade décroche l’or en biathlon
  • Procès Cahuzac acte 2 : appel pour éviter la prison
  • Islam de France : Macron face à un défi
  • Lourdes : nouveau miracle

Par Maxime Bossonney

À 60 ans, Pasquale est à la retraite. Mais faute de repreneur, le cordonnier s'est senti obligé de continuer son activité. Au fil des semaines, chaussures et souliers s'accumulent dans son petit atelier d'Obernai. Malgré l'aide de sa femme Claire, il ne travaille plus au même rythme qu'avant. La fatigue physique et morale se font ressentir chaque jour.

 

Erdogan désire toujours intégrer l'Union européenne

Pour autant, l’eurodéputée ne fait pas une croix sur une adhésion future de la Turquie, alors même que le Parlement européen avait voté le 6 juillet pour la suspension des négociations. Pourtant, lors de sa visite au Vatican lundi, Erdogan a réitéré sa volonté d’adhérer à l’UE. La veille, reçu par Emmanuel Macron, il avait balayé d’un revers de la main la proposition d’un simple « partenariat ».

Du reste, la montée des tensions entre la Turquie et certains pays membres de l'Union européenne rend cette adhésion improbable dans un futur proche. Lundi, les Pays-Bas ont annoncé le retrait de leur ambassadeur d'Ankara, « à cause de relations difficiles à normaliser ». En mars 2017, les Pays-Bas avaient déjà refusé d'accueillir sur leur sol deux ministres turcs venus promouvoir la nouvelle constitution d'Erdogan. 

Un nouveau point sur les relations UE-Turquie est prévu à Varnia, en Bulgarie. La rencontre se tiendra le 26 mars, en présence du président Erdogan, du Premier ministre bulgare, Boïko Borissov, de Donald Tusk, président du Conseil européen, et du président de la Commission, Jean-Claude Juncker.

Cédric Pueyo, Emilie Sizarols et Sarah Nedjar

« Erdogan joue de l’accord migratoire pour éviter les sanctions »

Mais l’adoption de la résolution par les eurodéputés n’aura a priori aucune incidence sur la politique d’Erdogan. L’auteur de la pétition sur Afrin, l’eurodéputé GUE/NGL Josu Juaristi Abaunz est conscient de cette impuissance : «  Nous savons que le Parlement européen n’a pas le pouvoir de réagir concrètement, contraint par ses limites institutionnelles. Par notre texte, nous voulons influencer la Commission européenne, les Etats, et les Nations-unies. » Devant les eurodéputés, Federica Mogherini, cheffe de la diplomatie européenne, n’a pas évoqué une sanction concrète de la Commission. Elle s’est néanmoins déclarée « inquiète » face à la situation.

Marie-Christine Vergiat, eurodéputée GUE/NGL s’est étonnée de la prudence de Federica Mogherini : « Quand on est haute représentante de l’Union pour les Affaires étrangères et vice-présidente de la Commission, on ne peut pas se contenter d’être ‘’inquiète’’. Il faut exiger des sanctions économiques, en repensant l’union douanière avec la Turquie. » La possibilité de sanctions économiques reste un point particulièrement sensible des relations UE-Turquie. Un embargo sur les produits turcs pourrait ainsi remettre en cause le pacte migratoire avec Erdogan. Dans le texte signé en mars 2016, la Turquie s’engage à contenir le flux migratoire vers l’Europe, en échange d’une aide financière de l’Union européenne. Depuis la signature de l’accord, le flux de migrants syriens a drastiquement baissé.

Pour Marie-Christine Vergiat, « cet accord a viré au chantage. Erdogan joue sur la peur autour de l’accord migratoire, en menaçant de ne plus retenir les réfugiés. C’est la faille qu’il a trouvée pour étouffer toutes les critiques européennes sur sa politique agressive, et éviter les sanctions. » 

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