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La fusillade de Parkland du 14 février dernier relance le débat sur les armes à feu aux Etats-Unis. Pourtant, la réglementation y est très différente d'un État à un autre. 

À chaque fusillade aux Etats-Unis, c'est le même funeste manège. Les familles pleurent leurs enfants, les hommes politiques s'indignent et rien ne change, jusqu'au prochain drame. Cette fois, les cartes sont rebattues. Le débat est mené par des lycéens d'à peine 18 ans, survivants de la tuerie qui a eu lieu dans leur établissement de Parkland, en Floride faisant 17 morts.  

Les rescapés sont déjà parvenus à faire voter une loi au Sénat de Floride concernant la hausse de l'âge légal de 18 à 21 ans pour acquérir une arme à feu. Une toute petite avancée à l'échelle des États-Unis. Contrairement à la France où la loi s'applique uniformément, aux Etats-Unis, chaque État a sa loi. Soit 50 législations sur les armes à feu. Ce qui rend la tâche encore un peu plus difficile aux lycéens de Parkland. 

Une Constitution sacrée 

Ces 50 lois locales restent garanties par une loi fédérale qui s'applique partout : le second amendement de la Constitution. "Une milice bien organisée, étant nécessaire à la sécurité d'un État libre, le droit qu'a le peuple de détenir et de porter des armes ne sera pas transgressé." Ce texte de loi défend le droit fondamental de chaque américain à porter une arme depuis plus de 200 ans.  

Les libertés individuelles sont fondamentales et presque sacrées dans la société américaine. La Constitution a déjà été amendée sur d'autres sujets mais celui-ci reste l'un des plus sensibles. 

"Open carry" et "concealed carry"

Mais la complexité ne s'arrête pas à ses 50 législations. Concernant le port d'armes, on peut en distinguer deux types :  l'"open carry", c'est-à-dire le fait de porter une arme à feu dans un espace public aux vu et au su de tout le monde; le "concealed carry", qui permet de porter une arme dissimulée sur soi ou à proximité immédiate. 

25 États acceptent le port d'armes non dissimulées sans avoir besoin de fournir un permis, aucune autorisation n'est nécessaire. Ceux qui interdisent l'"open carry" sont bien moins nombreux, seuls cinq États le proscrivent dont la Floride où a eu lieu la fusillade de Parkland. 

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Source : Gifford law center to prevent gun violence. Crédit : Margaux Tertre 

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Source : Gifford law center to prevent gun violence. Crédit : Margaux Tertre 

Vous trouverez dans ce dossier l'ensemble des éléments qui composent ma candidature pour le service web de France Télévisions.

Le système universitaire est arrivé à bout de souffle. Alors que les effectifs croissants deviennent ingérables, moins d'un tiers des étudiants obtient sa licence en trois ans. Le 8 mars 2018 a été promulguée la loi sur l'orientation et la réussite des étudiants pour pallier à ce taux d'échec très élevé. Dans mon long format, publié en mars 2018, je décrypte les facteurs de réussite en licence. J'ai réalisé les datavisualisations avec un camarade, Baptiste Decharme, puis j'ai apporté des éléments complémentaires, comme des vidéos, et j'ai codé moi-même le mini-site.

En lien d'actualité je vous présente un article sur le plan d'action de Carrefour dévoilé en janvier 2018, que j'ai écrit durant mon stage aux Décodeurs et un article sur la Ghouta orientale, en Syrie, réalisé durant une session de web en continu au CUEJ, le 27 février 2018.

 

J'espère vous avoir convaincus et avoir l'opportunité de rejoindre votre rédaction cet été.

​Aurélia Abdelbost

Aurélia Abdelbost

 

Vous trouverez dans ce dossier l'ensemble des éléments qui composent ma candidature pour le service web de France Télévisions.

En lien d'actualité je vous présente "Le plan d'action de Carrefour en chiffres", réalisé durant mon stage aux Décodeurs, en janvier 2018 et "Syrie : le massacre continue dans le Ghouta orientale malgré le cessez-le-feu", réalisé durant une session de web en continu au CUEJ, en février 2018.

Mon long format, "Licence : parcours du combattant", porte sur les facteurs de réussite en licence. J'ai réalisé les datavisualisations avec un camarade, Baptiste Decharme, puis j'ai apporté des éléments de compléments, comme des vidéos, en mars 2018.

 

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​J'espère rejoindre la rédaction de France Télévisions cet été et vous remercie pour l'attention que vous porterez à ma candidature.

Des soupçons d'attaque chimique

L'OSDH fait état de 13 civils ayant éprouvé des difficultés à respirer à la suite d'un raid aérien mené dimanche par le régime et d'un enfant de trois ans mort asphyxié. Une attaque à l'arme chimique est suspectée dans le village rebelle de al-Shifuniyah, à l'Est de la Goutha orientale.

« Une odeur de chlore se dégage des vêtements et de la peau de la plupart des patients. Beaucoup ont des difficultés respiratoires et des irritations au niveau des yeux et de la peau », a affirmé à l'AFP un médecin sur place. Des propos corroborés par les déclarations de la Syrian American Medical Society, une ONG médicale.

La Russie, alliée de Damas, a de son côté accusé les insurgés d'avoir eu recours à des substances toxiques afin d'accuser les forces gouvernementales d'utiliser des armes chimiques contre la population civile, selon un communiqué publié dimanche par le ministère russe de la Défense.

La banlieue de Damas fait partie des zones de désescalade en vertu de l'accord signé en mai 2017 par la Russie, l'Iran et la Turquie. Mais le lancement de l’offensive du régime, il y a une dizaine de jours, et l’échec des tentatives successives pour instaurer une trêve ont conduit à un désastre humanitaire. 

Aurélia Abdelbost

 

Au moins dix morts sont encore à déplorer lundi 26 février 2018, dans la Ghouta Orientale, à l'Est de Damas, en dépit de la trêve votée à l'ONU samedi.

« Les résolutions du Conseil de sécurité n'ont un sens que si elle sont effectivement respectées », a insisté le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres. Le cessez-le-feu voté samedi 24 février 2018 à l'ONU a été rapidement ignoré. Au moins dix civils, dont neuf membres d'une même famille, sont morts ce lundi à la suite de raids aériens menés par le régime syrien, à Douma, ville principale de la Goutha orientale, selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH).

Vladimir Poutine ordonne une « trêve humanitaire »

Le cessez-le-feu de trente jours devait pourtant s'appliquer « sans délai ». Le fief rebelle de près de 400 000 habitants fait l'objet d'une offensive meurtrière du régime, les bombardements quotidiens se sont intensifiés depuis le début du mois de février. Plus de 550 civils ont été tués en huit jours.

La Russie, qui avait déclaré que le cessez-le-feu débuterait lorsque tous les acteurs du conflit se mettraient d'accord (malgré la résolution prise samedi) a finalement ordonné, ce lundi, l'instauration d'une « trêve humanitaire » quotidienne dans la Ghouta orientale, à partir de mardi.

« Sur ordre du président russe et dans le but d'éviter les pertes parmi les civils de la Ghouta orientale, une trêve humanitaire quotidienne sera instaurée à partir du 27 février de 9 à 14 heures », a indiqué le ministre russe de la Défense, Sergueï Choïgou, cité par les agences russes. Selon le ministre, des « couloirs humanitaires » devraient être mis en place pour permettre l'évacuation des civils.

 

Par : Arthur Blanc

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