Cœurs déter'

S'engager dans sa ruralité

Battre la campagne

Le monde rural se décline au pluriel. Défense d’un terroir, sauvegarde d’une langue régionale ou préservation de l’écosystème local… En ruralité, les populations se mobilisent pour conserver leur identité, quitte à tenir tête aux élu·es et aux industriels.

Article 1

Société confisque l’AOP

Article 1

Mon dialecte, ma bataille

Article 1

Les chantiers de la colère

Article 1

CPNT : contre le déni de ruralité

Cultiver les liens

En France, un tiers de la population réside en milieu rural. Des territoires souvent dépourvus de commerces ou de services publics. Élu·es, bénévoles et commerçant·es tentent de changer la donne mais se heurtent au manque de moyens et à des habitant·es pas toujours réceptif·ves.

Municipalité, ruralité, solidarité

Les marchand·es de proximité accommodent la ruralité

À Plessé, les tiers-lieux en plein cœur

Art en Sort, la culture bouillonne

Irriguer la lutte

Pour améliorer leurs conditions de travail, des berger·es montent un syndicat et des agricultrices isolées s’entraident. Ailleurs, des ouvrier·es s’inquiètent des fermetures d’usines dans des campagnes longtemps dépendantes du secteur industriel.

Le syndicat dans la bergerie

Aux Andelys, le vertige du vide industriel

Les agris cultivent le féminisme

ÉDITO

Comment les nommer ? La province ? Trop parisien. Les territoires ? Trop marketé. Les régions ? Trop administratif. Les campagnes ? Trop champêtre. Et pourquoi pas les mondes ruraux ? Au pluriel. Comme autant de nuances.

Plus question de parler pour eux. L’heure est à la mobilisation. Les mondes ruraux sont en mouvement. Déterminés à faire porter leurs voix, réclamer des moyens, mener leurs combats à bien. En un mot, élargir le champ des possibles.

Au-delà des slogans de manifestation, des discours politiques et des flyers d’office de tourisme, nous avons donné la parole à celles et ceux qui vivent et travaillent dans les mondes ruraux. À celles et ceux qui veulent faire rimer terroir avec territoire, pour qui le combat prend fin ou au contraire ne fait que commencer. Nous avons arpenté leurs terres, terrains de conflits, de revendications, d'appartenance. Des espaces où l’isolement social et géographique n’empêche pas de faire front commun. Nous sommes allé·es à leur rencontre avec une ambition : donner à lire, à voir, à entendre ce qu’ils ont sur le cœur.

Voies rapides, routes de montagne, sentiers forestiers… Nous avons parcouru plus de 13 000 kilomètres et traversé 43 départements pour découvrir leur réalité. Leur ruralité.

Ismérie Vergne